Lagos
Flore et faune
Lagune & îles côtière, Badagry
Ganvié
Oshogbo
Art Nigérian
Le Delta
Le Nord
LAGOS.
Vue satellite de Lagos
(Google-Earth). Tout ce qui est en grisé et beige
représente les zones habitées; en haut de la bande
centrale, on distingue la piste Nord-Sud de
l’aéroport;à droite, la grande lagune qui communique
avec la mer par le goulet de l’ancien port; toujours
à droite, les îles de Victoria et d’Ikoyi; à gauche,
les lagunes côtières doubles, avec le nouveau port. 25 km
environ séparent l’aéroport du bord de mer.
La plupart des photos
présentées ont été prises dans les années 1970, sauf
indications contraires. De passage en 1973 à Monrovia, au
Libéria, l’auteur s’est fait piller ses bagages
à l’aéroport de Robertsfield et voler son Rolleiflex.
Il s’est donc mis au 24x36 comme tout le monde, avec
un réflex Canon. C’était plus pratique, mais le
résultat est moins bon.
Lagos Island depuis Victoria Island, contemplée par
un pêcheur Yoruba...
A gauche, les immeubles de Lagos Island, avec, à
droite, la tour Shell. A droite, le pont reliant Lagos
Island et Victoria Island.
A gauche, les navires alignés au milieu du port de
Lagos. A droite, qui plaisante sur la marine suisse?
Déchargement des cargaisons de ciment, sur barges,
et ensuite à terre; les manoeuvres sont tous gris!
Plusieurs centaines de bateaux ont été ainsi déchargés!Tous
les bateaux flottants de toutes les mers du globe étaient
affrêtés pour le transport du ciment vers le Nigéria.
Certains y ont été sabordés!
Le bordel flottant (bateau de croisière fluviale
reconverti); il fallait bien que les marins tuent le temps
en attendant de décharger leur cargaison de ciment.Le sida
n’avait pas encore été inventé. Les
bureaux de ELF étaient encore dans la tour de
gauche.
Le nouveau port de Lagos, dans la lagune
surcreusée, à l’Ouest de l’ancien, vers 1985.
Au pied des anciennes maisons coloniales ou des
tours en construction, le village africain empiète sur la
lagune.
Un pont en construction; comme le disait avec
humour un ingénieur d’une entreprise française de BTP
bien connue, ce sont les blancs qui tiennent les fils à
plomb!
Les petits marché de fruits et légumes (et oeufs
frais!) dans les rues; retour en France, on trouvait
superbes tous les fruits et légumes!
Les marchands de souvenirs devant les hôtels.
L’un d’eux ne court pas après les clients!
La plage de Victoria.
On trouvait de tout, sur la plage de Victoria: des
pêcheurs, des marchands de légumes et de fruits, des
marchands de souvenirs, des vendeurs de chiots (horreur!),
des sectes de séraphins et chérubins priant et chantant en
transes, des particuliers sacrifiant un poulet aux
divinités de la mer, des mendiants dont quelques lépreux,
et des « maîtres-nageurs » louant des huttes et
des transats aux baigneurs noirs et blancs. On y fusillait
les condamnés à mort, le samedi matin, ficelés aux poteaux,
dos à la mer, devant les officiels sur une estrade et
devant une foule de dizaines de milliers en délire, en
direct à la télévision...
Une secte christiano-animiste de chérubins et
séraphins en prière et en transes.
Retour de pêche; comme sur toute la côte de
l’Atlantique, la difficulté est de passer la barre.
Le marchand de petits sujets en bois.
Les marchandes de fruits.
Une baigneuse.
Régate au Yacht Club.
Le Yacht Club était
l’endroit le plus agréable de Lagos. Situé à
l’entrée du port, toujours aéré, avec une terrasse et
un bar sympathiques, on y oubliait l’environnement
urbain. Les africains n’étaient pas intéressés par le
yachting. Autres héritages du colonialisme britannique: le
club Ikoyi, sa piscine et son parcours de golf, et le
terrain de polo. Tout ceci était resté figé dans une
atmosphère plus british (guindée et solennelle) qu’en
Grande-Bretagne.
Le Yacht club et sa terrasse.
Le pont du Yacht club et la régate, dériveurs et
catamarans.
Tous ne se sentaient pas concernés par la régate!
Matches de polo.
Un club de polo
existait à Lagos, où les cavaliers de nombreux pays étaient
représentés: Nigérians, surtout Haoussah, Anglais,
Italiens, Français, Indiens. Un général Haoussah, le
général Katsina, du nom de sa ville d’origine,
possèdait même sa propre équipe (quand on sait ce
qu’une équipe coûte...). Mais les poneys du Polo
club, accidentés, étaient abandonnés et erraient, éclopés,
dans les avenues et avant d’y mourir de faim et de
soif...
Les jours de matches, de fiers lanciers montaient
la garde aux entrées du terrain.
En haut à gauche, le salut des équipes. En bas, à
droite, un arbitre Sikh, barbe et turban.
Club de Jazz « Extended Family ».
Le samedi soir se
produisait dans un théâtre semi-couvert voisin du musée,
l’orchestre de jazz « Extended Family »,
animé par une dentiste nigériane, soeur de Fela Kuti, le
rocker aux 24 épouses, opposant au régime militaire, qui
fumait des joints comme des barreaux de chaises, décédé
depuis. Ce club était ouvert à tous les musiciens; un
géophysicien de la Gulf y jouait souvent de la clarinette.
« Extended Family », c’est la famille
africaine au sens large, des soeurs et des frères ni du
même père, ni de la même mère..., mais de la grande famille
du Jazz.
L’Hôpital du Quartier de Yaba.
Cet hôpital, de style colonial, était construit
avec de grandes galeries destinées à faire de
l’ombre, et des ouvertures destinées à assurer la
circulation de l’air. Il était très correctement
tenu.
L’auteur y avait fait admettre un dessinateur
accidenté sur son vélo-moteur. En chemise, à gauche, avec
un médecin et à droite, avec une infirmière.
Carnaval à Lagos.
Pendant le carnaval, des enfants se produisaient
dans les quartiers résidentiels pour se faire un peu
d’argent.
Pétrole et
géologie
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