CARTES
RECIT PARU dans "les ALPES" en 1965
PHOTOGRAPHIES du SPITZBERG
LONGYEARBYEN-ISFJORD-CAP LINNE/FESTNINGEN
Entre ISFJORD et VAN MIJENFJORD
VAN MIJENFJORD
VAN KEULENFJORD
HORNSUND
SORKAPP
NORD de l'ISFJORD à KING'S BAY
KING'S BAY
SUD CÔTE EST (STRONGBREEN)
KVALVAGEN
NORD CÔTE EST (NEGRIBREEN-HINLOPENSTRETET)
ÎLE de l'OURS
1964, SPITZBERG
Pendant l'été 1964, L.S.,
l'auteur de ce site, dirigeait une mission de
reconnaissance géologique et pétrolière dans l'Arctique, au
Spitzberg. Cette mission a fait l'objet d'un récit paru
dans "les Alpes", revue du Club Alpin Suisse, en 1965. Ce
récit figure en tête des pages consacrées au Spitzberg. Y
seront ajoutées une collection d'autres photos prises avec
un Rolleiflex, en N/B, car la couleur débutait encore à
cette époque, et les films étaient très chers. Peu de ces
photos sont belles, en raison du temps gris et
brouillardeux règnant au Spitzberg pendant tout l'été 1964.
Voici l'essentiel de ce qui a changé au Spitzberg en 45
ans, par rapport au texte de l'article paru dans "Les
Alpes": N'importe qui peut maintenant entrer dans une
agence de voyages et y acheter un billet d'avion pour
Longyearbyen avec une réservation d'hôtel, voire une
semaine de trekking organisé. Le nombre d'habitants est
passé de 800 à moins de 3000; le "Lyngen", dernier bateau à
charbon de l'hémisphère Nord a bien sûr cessé ses navettes
pendant l'été pour devenir une pièce de musée à Harstad, et
on n'entendra plus sur la radio l'appel bien connu
"Lyngen...Lyngen...Lyngen...over...! La station Isfjord
Radio conçue pour assister les avions volant suivant la
route polaire est devenue semi-automatique. Une université
existe maintenant à Longyearbyen; mais, sur les reportages
vus à la télévision, cette petite cité semble toujours
aussi grise et morne qu'en 1964; un centre de préservation
de semences par congélation a été créé début 2008; le CNRS
a transformé sa base temporaire en une base permanente sur
le King's fjord, près de Ny Alesund, 120 km plus au Nord;
les mineurs de la SNSK et d'autres compagnies sortent
toujours du charbon de leurs mines, mais l'exportent peu et
l'utilisent sur place pour produire de l'énergie; les ours
blancs semblent avoir bien prospéré depuis la création de
zones protégées et la disparition des quelques trappeurs
existant encore en 1964. Grâce aux progrès des
communications, les résidents ne vivent maintenant plus
hors du temps, en lisant attentivement journaux et revues
vieux d'un ou deux ans...
Le Spitzberg a aussi subi un seisme début 2008: c'est sans
doute une réactivation de la gigantesque faille de
glissement ("Eskimo lakes" ou "Nansen" fracture zone) qui,
depuis Banks, suivant et limitant la côte Nord d'Ellesmere
et du Groenland borde la côte Ouest du Spitzberg pour
atteindre l'ïle de l'Ours, à 200 km au Sud de de la pointe
du Spitzberg et 400 km au Nord du cap Nord de la Norvège.
En chemin, cette faille de glissement sénestre recoupe à
angle droit et déplace de 300-400 km la dorsale de
Lomonosov qui passe non loin du pôle Nord. L'auteur de ce
site connaît d'autres failles de glissement de ce type: la
faille de San Andrea en Californie et la zone de failles de
la Benoué, qui court du golfe de Guinée à l'Afrique
centrale. La carte géologique, empruntée à l'Atlas
Géologique du Monde publié par l'UNESCO en 1981 montre fort
bien cet évènement géologique.
Haut de page
CARTES.
Carte situant l'archipel de Svalbard (et le
Spitzberg) et l'ïle de l'Ours par rapport à la Norvège
(carte Atlas Mondial France Loisirs ed. 1995).
Les terres cerclées de vert sont les zones
protégées.
Carte de l'Arctique (carte Atlas Mondial France
Loisirs ed. 1995).
Carte géologique de l'Arctique. A noter la faille
coulissante longeant les côtes septententrionales
d'Ellesmere, du Groenland, et la côte occidentale du
Spitzberg jusqu'à l'île de l'Ours.
Au passage, cette faille senestre recoupe la dorsale de
Lomonosov et la déplace de 300-400 km vers le Sud (Carte
Géologique du Monde, UNESCO ed, 1981).
RECIT PARU dans "Les ALPES" (revue du Club Alpin Suisse.)
en 1965.
Les missions de reconnaissances géologique et
sismique avaient fait l'objet d'articles dans la presse
norvégienne, mais les journalistes avaient un peu confondu
les différentes expéditions scientifiques.
PHOTOGRAPHIES du SPITZBERG.
Toutes les
photographies ont été prises avec un Rolleiflex (6x6).
Seules les meilleures, les plus caractéristiques ou
signicatives ont été conservées. Au Spitzberg, en
Juin-Juillet, le soleil tourne au-dessus de l'horizon, à la
hauteur d'une main, et plonge sous la ligne d'horizon dès
Septembre. Le temps était mauvais, brouillardeux et nuageux
avec un plafond bas pendant les 3 mois du séjour; même les
rares jours de beau temps, le soleil n'était jamais
éclatant. D'où la qualité généralement médiocre des photos,
et l'aspect triste et lugubre du pays. Les photos sont
présentées par site et région selon l'ordre suivant:
Longyearbyen - Isfjord, cap Linné-Festningen, la région du
Van Mijenfjord, celle du Van Keulenfjord, le Hornsund et
Sörkapp (cap Sud); la région entre Isfjord et Ny Alesund
sur la King's bay (baie du Roi); la côte Est et les
reconnaissances vers les îles du Nord-Est, Barents et Edge.
Enfin l'île de l'Ours (Björnoya).
Carte des principaux sites visités et
photographiés.
LONGYEARBYEN - ISFJORD - CAP LINNE / FESTNINGEN.
Au départ de Harstad, sur la côte Ouest de la
Norvège, en route pour le Spitzberg, à bord du charbonnier
"Ingerfire", pour une navigation de 3 jours.
En haut, à gauche, le port de Longyearbyen, dans
l'Adventfjord (tout à gauche le poste de chargement des
charbonniers se devine). En haut, à droite, Svalbard Radio.
En bas, les bureaux de la compagnie minière SNSK.
A gauche, le débarcadère; à droite, le phoquier
"Signal Horn"; En Septembre-Octobre, un autre phoquier, le
"Nord Syssel", celui du gouverneur, faisait le tour du
Spitzberg et déposait des trappeurs d'ours sur l'île
d'Edge. Il allait les rechercher sur la côte Ouest l'année
d'après, service public! L.S. a rencontré ces trappeurs sur
le Van Mijenfjord, attendant leur rendez-vous en chassant;
des durs, ces gens-là, qui venaient d'hiverner dans la
solitude glacée de l'Arctique, sans radio, et de faire 200
km avec leurs traîneaux et leurs chiens.
Dépeçage d'un phoque par l'équipage du "Signal
Horn"sur le débarcadère.
A gauche, une Alouette III à l'atterrissage. A
droite, une Alouette II sur le débarcadère. C'était le
premier test de ces appareils en conditions
arctiques.
Le charbonnier "Bernés" en cours de chargement.
C'est avec ce navire charbonnier que Jacqueline, épouse de
L.S. est venue de Kiel passer une semaine au Spitzberg.
Le "Lyngen", dernier bateau de l'hémisphère Nord
fonctionnant au charbon; construit en 1931, d'un tonnage de
488 t, il assura la liaison touristique Norvège-Spitzberg
pendant la belle saison de 1934 à 1965. Il est actuellement
conservé à Harstad.
L'"héliport", au bord de l'Adventfjord, avec 2 Bell
47, 1 Alouette II et 1 Alouette III.
A gauche, le Pilatus sur le terrain d'aviation de
Petuniabukta (baie des Pétunias!), au bord de
l'Adventfjord. A droite, Jacqueline embarquant à bord.
C'était le quatrième avion au Spitzberg: un trimoteur
Junker pendant la guerre, planté dans le permafrost dégelé,
jamais reparti; un monomoteur léger importé en pièces et
monté par un ingénieur de SNSK; notre Pilatus; 3 ou 4 fois
par hiver, un Catalina faisait l'aller et retour de Norvège
et se posait sur la neige.
Deux vues du Templefjord, extrêmité Est de
l'Isfjord.
La ville minière russe abandonnée de Grummantsbyen,
sur l'Isfjord.
Un convoi de bateaux russes dans l'Isfjord.
A gauche, le pont encombré du "Kvitungen",
phoquier-base de l'expédition. A droite, l'arrière du
phoquier où l'on distingue la minuscule plateforme
d'appontage d'hélicoptère; les extrêmité des pales
frôlaient la cheminée à moins d'1 m!
Première opération de débarquement près du cap
Linné, non loin d'Isfjord Radio.
Des empreintes de pattes de dinosaures avaient déjà été
découvertes sur un affleurement de grès, dans le site de
Festningen.
A gauche, le camp du cap Linné-Festningen; les
tentes sont alignées le long d 'une ancienne ligne de
rivage (pré "Petit Age Glaciaire", âge
gréco-romain-Moyen-Age?). Ces anciennes ligne de rivages
(moins de 10 m au-dessus de la ligne actuelle), se
rencontrent très souvent au Spitzberg et sont bien
conservées. A droite, les sterns attaquent, pour protéger
leurs oeufs.
Opération de réembarquement; 4 opérations de
débarquement / embarquement seront effectués pendant l'été.
Les "Snow-Tracs", à moteur de Coccinelle VW (2
photos de gauche), étaient plus adaptés à la neige qu'au
tout-terrain.
Le "Muskeg" de Bombardier (à droite, avec J.
crispée aux commandes), costaud, était utilisé pour les
transports lourds.
Quelques photos de la faune: Les rennes, timides,
abandonnant leurs bois partout lors de leurs joutes
amoureuses; les boeufs musqués, à l'aspect redoutable; des
guillemots; les adorables chiots de traîneaux
d'Isfjordradio, qui deviendront de vrais sauvages, nourris
à la viande de phoque, pas aux croquettes!
L'envol de la mouette.
Fin Juin, au cap Linné-Festningen, la côte est
encore très enneigée, gênant ainsi les travaux de géologie
(montage panoramique).
Entre ISFJORD ET VAN MIJENFJORD.
Survol de la région située entre l'Isfjord et le
Van Mijenfjord.
Sur la côte Ouest: à gauche, le cap Starostin. A
droite: le lac Linné.
Sur la côte Ouest, au cap Martin, un cimetière de
baleines; au 19ème siècle, les baleiniers halaient les
baleines sur le rivage où ils les exploitaient. On
reconnait des mandibules de mâchoire inférieure, une
vertèbre et un crâne. La cellule photo-électrique donne
l'échelle.Tout est parfaitement conservé depuis un siècle,
grâce au froid, et doit être encore en bon état: 2
vertèbres sont conservées, grâce à leur vernis, dans le
jardin de L.S.
Une trappe à ours blanc, faite de bois de flottage,
sur le modèle d'une trappe à rat! A-t-elle jamais
fonctionné?
Côte à côte, le camp de Nysaether, géologue
norvégien doctorant, à qui est fournie notre assistance
matérielle en échange de sa connaissance du pays; rien ne
manque, il y a même une boîte à lettres; et celui d'un
géologue russe. La fraternité entre géologues transcendait
la guerre froide!
VAN MIJENFJORD.
En liaison avec la reconnaissance géologique,
l'"Andromède", navire sismique de la C.G.G. (maintenant
CGG-Véritas) effectue des tirs sismiques dans le Van
Mijenfjord: En haut, à gauche, le Bell 47 apponte sur
l'"Andromède"; en haut, à droite, quelques membres de
l'équipage avec le chien mascotte; en bas, un tir sismique.
A noter que l'"Andromède" était anciennement le "Erik Jarl"
de la ligne de l'Express côtier (Hurtigruten) norvégien.
A l'entrée du Van Mijenfjord (ou était-ce le Van
Keulenfjord?), une équipe géologique russe avait établi ses
quartiers dans les locaux d'une ancienne compagnie minière
construits sur une ancienne ligne de rivage. Ces rivages
anciens sont connus depuis le milieu du 19ème siècle, dans
toute la Scandinavie et au Spitzberg, précisément à
l'entrée du Van Mijenfjord, dans le Bellsund (A. d'Archiac,
Histoire des Progrès de la Géologie de 1834 à 1845, T 2,
1ère partie, p.7, publ. SGF). Devant l'hélico, de gauche à
droite: assis, un aide, vrai moujik, le pilote norvégien
Libby, ancien pilote de "Spitfire"en 39-45, le géologue
Livshitz avec une caméra, qui a fini ses jours en Israël,
un assistant géologue et le commissaire politique,
reconnaissable à ses mains soignées et à sa prétention de
ne pas parler l'anglais, alors qu'il suivait notre
conversation! Nous étions en pleine guerre froide, la
fraternisation était tolérée mais surveillée.
Sur le Van Mijenfjord, à gauche, minuit à Calypso
beach; une hutte de trappeur dans le Reindalen.
A gauche, les véhicule de notre équipe en
reconnaissance dans l'Adventdalen. A droite, une équipe
sismiqe russe dans le Reindalen.
Des formations morainiques curieuses dans le
Reindalen; ce sont des « pingos » en langue
Inuit , hydrolaccolithes, dûs à des lentilles de glace
interstratifiées dans les sédiments
morainiques et fondues tardivement. Elles sont connues dans
les paysages glaciaires récents, mais aussi dans le
glaciaire ordovicien (450 Ma) du Sahara.
(renseignements du professeur de géologie Michel Guiraud,
de l’U. de Dijon).
VAN KEULENFJORD.
Sur la côte Ouest, l'entrée du Van Keulenfjord est
barrée par un chapelet d'îles.
Sur le flanc du fjord, une superbe structure
transpressive (structure en palmier ou en chou-fleur,
suivant la provenance du géologue!) conséquence du passage
de la faille de glissement (strike-slip en anglais),
"Eskimo lakes" ou "Nansen" fracture zone. En 1964, de
telles structures n'étaient pas encore décrites. L'auteur
en a observé plus tard en Californie, en relation avec la
faille de San Andrea; dans la vallée de la Bénoué, au
Nigéria; et en Montagne Noire (Languedoc), où il a enfin eu
l'explication des pendages inverses observés en 1961 au
Mont Peyroux, dûs à la compression causée par la faille des
Cévennes.
A l'entrée du Van Keulenfjord: à gauche, une hutte
de trappeur; à droite, une tombe (le même trappeur?) datant
de 1874. Sous un ciel plombé, ce paysage est sinistre.
Chaque fois qu'on pénétrait dans une de ces huttes ruinées,
on s'attendait à se trouver en face d'un cadavre momifié.
A l'entrée du Van Keulenfjord, en attendant que le
brouillard se lève et permette de poursuivre le vol, on se
réchauffe devant un feu; ce n'est pas le bois, flotté
depuis la Sibérie (Ob et Ienissei pour les cruciverbistes),
qui manque!
A gauche, au bord du Van Keulenfjord envahi par le
pack. A droite, au bord du Nathorstbreen.
HORNSUND.
Le bassin sédimentaire Tertiaire à horizons de
charbon (30-50 Ma seulement, alors que les bassins
houillers français ont 290 Ma) se termine au niveau des Van
Mijen / Van Keulen fjords; au Sud commence vraiment la
grande solitude glacée, avec de rares traces de présence
humaine. Toute cette partie Sud du Spitzberg est protégée.
Le Hornsund est le seul fjord de cette partie de la côte
Ouest. A gauche et à droite, la base polonaise de l'année
géophysique internationale 1957, sur la rive Nord du
Hornsund; les scientifiques sont partis, laissant tout
derrière eux.
La plaine côtière au Sud du Hornsund.
A gauche et à droite: vers le fond du
Hornsund.
Le fond du Hornsund.
Le front du glacier du Hornsund.
Sur le glacier du Hornsund, l' épouse de L.S.,
lui-même avec Soren Libby, pilote de l'hélico. La Norvège
avait été envahie par l'Allemagne pendant la 2ème guerre
mondiale, et S. Libby s'était engagé dans la RAF. Pilote de
"Spitfire", il avait été abattu 3 fois au-dessus de la
France et était rentré 2 fois en Angleterre par les
Pyrénées et Gibraltar; la 3ème fois, après le débarquement
de Normandie, il était resté caché chez des paysans
français en attendant d'être dépassé par les lignes
alliées. Resté dans l'armée de l'air norvégienne, il avait
appris à piloter les hélicos et passait sa permission d'été
au Spitzberg à piloter pour une compagnie privée, Bergen
Air Transport. Il n'aimait pas apponter sur la petite
plateforme du phoquier...
SORKAPP (Cap Sud).
La région de Sorkapp (cap Sud): En haut, à gauche,
la montagne dominant le cap; en haut à droite, vue sur la
côte Ouest: en bas, vue vers la côte Est.
A Sorkapp: à gauche, une mine de la 2ème guerre
mondiale, échouée sur le rivage, laisse Libby songeur; à
droite, la seule hutte de trappeur de la région, base d'un
scientifique pour l'été. Où était-il, ce jour-là?
Sur l'île de Sorkappoya, extrême point Sud du
Spitzberg; J. était la première femme à y mettre le pied,
l'hélico aussi, d'ailleurs, si l'on peut dire.
Du NORD de l'ISFJORD à KINGS BAY.
Reconnaissance aérienne au Nord-Ouest de
l'Eckmannfjord, en volant vers Ny Alesund / King's Bay.
Survol de l'extrêmité du glacier de Dicksonfjord,
dernier fjord avant King's Bay / Ny Alesund.
Vue sur Prins Karls Forland, île située le long de
la côte, réserve protégée.
KING'S BAY (Baie du Roi).
La base semi-permanente du CNRS au bord de King's
bay ou fjord. Elle ne datait que de 2 ans; elle est
maintenant permanente et est nommée Jean Corbel du nom de
son créateur, rencontré à l'époque.
Au CNRS, les moyens nautiques étaient plus limités
que la cave!
Le King's breen et son fjord. La base du CNRS était
située sur la rive Sud du fjord. Le professeur Lehmann
était venu au Spitzberg pour échantillonner des poissons
fossiles sur la rive Nord, inaccessible avec les moyens
nautiques du CNRS. L.S. le dépanna en assurant sa
logistique avec son hélico et son organisation et sauva
ainsi sa mission.
A gauche, la localisation du gisement de poissons
fossiles (l'âge géologique de ces poissons est le Trias
moyen, 230 Ma). A droite, le professeur Jean-Pierre Lehman,
professeur au Museum National d'Histoire Naturelle et son
assistant Emile Heintz, à l'époque doctorant sur les
mammifères quaternaires d'Espagne (rien à voir avec les
poissons triasiques, mais il était costaud!).
Le professeur J.-P. Lehman faisant son cours sur
les poissons triasiques; un tel cours, ça ne s'oublie pas!
Au bord de la Baie du Roi, les voisins du CNRS
étaient les allemands de la base de RDA.
SUD de la CÔTE EST (Strongbreen).
Le Strongbreen, avec ses multiples moraines
médianes parallèles; une à chaque jonction de 2 glaciers
situés en amont.
Dans la partie Sud de la côte Est.
BAIE de KVALVAGEN.
Un dernier camp est installé par le "Kvitungen" à
Kvalvagen (baie des baleines, photo à gauche en haut), sur
la côte Est; il est adossé (photo du bas) au baraquement
d'une improbable Kvalvaag Oil Company qui vient de nous
précéder dans ce lieu inhospitalier et venté; les côtes
orientales sont toujours froides. Plus de véhicules, les
hélicos sont gênés par le vent, et les tentes s'envolent...
Dans la baie de Kvalvagen: En haut, le rivage au
Nord de la baie; en bas, le Strong Breen, photographié
d'avion plus haut, est notre voisin.
NORD de la CÔTE EST (Negribreen - Hinlopenstretet).
Tout au Nord de la côte Est du Spitzberg, le
Negribreen, reconnaissable à ses moraines médianes en
feston, phénomène sans doute dû à des avancements
relativement différents des éléments du glacier.
Au travers de l'Hinlopenstretet, vue sur la Terre
du Nord-Est.
Vue sur l'Hinlopenstretet, entre Spitzberg et Terre
du Nord-Est.
Toujours l'Hinlopenstretet.
La plus belle photo du Spitzberg, et ce n'est ni un
lever, ni un coucher de soleil!
ILE de l'OURS.
A gauche, en poupe, le dernier sillage du
"Kvitungen" dans l'Isfjord; à droite, en proue, la mer de
Barents en direction de l'île de l'Ours (Bjornoya).
La côte Est de l'île de l'Ours: à gauche, passage
devant Misery fjellet; à droite, la baie de Russenhamna, où
nous débarquons pour quelques jours par mer plate. Nous y
découvrons dans une hutte en ruine un crâne humain, russe
probablement. Plus de véhicules ni d'hélico, au pied la
route...!
Les falaises de Miseryfjellet.
A gauche, la côte en direction Sud; à droite, le
centre de l'île, parsemé de lacs.
Sur la côte Ouest, la baie de Landnöringsvika, avec
une mer agitée.
Le cap Sud de l'île de l'Ours, en partant pour la
Norvège; belle discordance, sédimentaire sur socle. C'est
la fin de l'été et de la mission.